Denis revient sur le Triathlon de Chartres.
Pour ceux qui ne l'ont pas découvert, voici le premier épisode de son récit :
C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous fais retour de notre course au tri de Chartres.
Tout d'abord, ce fut une grande première pour le club, participer en équipe à un triathlon. Le sens club prends toute sa grandeur à travers cette expérience. Puisqu'au delà des forces en présence, chacun s'est donné (à sa façon) pour le collectif.
RDV était donné à 12H à la piscine sauf pour Jérôme ( excusé pour celui qui vient de loin),il arrivera à 12H30, sans vélo, sans avoir mangé, d'ailleurs sans voiture, est il venu ? oui, oui, vous allez le découvrir plus loin.
Donc à 13H15, nous voilà partis pour la reco vélo, histoire de mettre et d'appliquer les stratégies liées à la course en ligne. Il s’avère que des automatismes et une certaine aisance se font ressentir, tout cela à plus de 30 km/h, ça promet.
Retour au parc et installation, l'ambiance est à la plaisanterie et aux questions existentielles, la tri-fonction en mode string ou pas pour descendre plus vite dans le toboggan, avec ou sans chaussette la CAP, et puis arrive nos voisins du parc, la plaisanterie change de ton pour se faire plus fine!!!!!!
Puis Briefing ou personne écoute, la concentration se porte sur certaines tenues d'adversaires (je ne peux expliquer les tenues aux risques de problèmes avec les services de police) .
Après quelques longues minutes, l'organisation se tait pour laisser place au sport, la particularité de ce tri, c'est de commencer par la descente d'un toboggan avant d'aller nager.
Le départ est donné toutes les minutes, notre temps d'engagement aux 400 M nat (moins de 10MN) nous fait partir douze minutes après les 1er, autant dire que nous faisons pas partis des leaders (ils partiront 1 H 07 après).
Ensuite l'arbitre nous demande de prendre place en haut du toboggan, plein de questions surviennent et notamment qu'est ce que je fais là à faire le guignol ? Puis viennent prendre place nos voisins du parc, nous apprenons qu'ils se font appeler les phacochères, nom qui suscite quelques boutades dunoises.
Coup de sifflet, descente infernale et temps scratch pour Jérôme. Direction la piscine pour 500M, le principe est de nager sur 50M passer sous la ligne et repartir de l'autre côté, la stratégie arrêtée, Eric, Jérôme, Denis puis Ludo avec l'option de pousser Éric pour "gagner" du temps, stratégie totalement obsolète car au moment de le pousser par son pied il fait des battements donc nous laissons Yann Thorpe et Michael Phelps se tirer la bourre. Pendant ce temps là, Denis fait l'otarie en passant du dos aux apnées (on le voit, on ne le voit plus), seul le cri manque à l'appel. Notre Ludo fait admirer sa technique du papillon aux spectateurs, un cirque ambulant. Les retours du bord du bassin sont positifs et font état d'une franche rigolade, quand je pense qu'on a payé et qu'on a fait le spectacle. Arrivés à mi-piscine, une odeur de phacochères se fait sentir et là il faut réagir.
Mais comment ? Le règlement préconise "une courtoisie en cas où une équipe remonte l'autre", la réponse est dans le texte. Vous, je ne sais pas mais nous la courtoisie avec des phacochères, on ne connait pas donc l'option "barrage" est rentenue. Yann Thorpe de Frazé nous fait des zigs et des zags (seul athlète capable de faire 600M en piscine alors que la distance est de 500). Finalement ces vieux cochons nous rattrapent juste avant la sortie de piscine (accélération fulgurante de nos deux canards, c'est dingue de voir comment une sortie d'eau peut donner des ailes) mais nous ne nous laissons pas faire et empêchons ces animaux sauvages de passer par l'échelle.
Terre ferme, certains sont soulagés, place à la T1. Je vous disais plus haut, Jérôme est il venu? A ce moment précis nous pouvons confirmer sa présence. Nos voisins arrivent, vous l'aurez compris les phacochères, mais la tension est à son comble. Les trois dunois quittent le parc mais l'arbitre ne nous laissent pas franchir la ligne : l'équipe n'est pas complète. Comment ça pas complète ? et bien oui Super Jéjé tape la causette avec ses voisins de pallier , encore une fois ,un grand spectacle , toujours gratuit, le dunois est généreux.
Après 2 minutes de transition, place aux watts, autant vous dire que la répétition du midi n'aura servi à rien mais les gars sont sur motivés, la remontée d'équipe défile (que 11 avant nous ceci dit) mais à défaut d'organisation, ça parle, ça se place et les kilomètres défilent, ne demandez pas à Éric le paysage, pas vu. Super Ludo, ramène l'équipe face au vent et déjà la préparation pour la CAP s'installe, chaussette ou pas ???
Merci Denis pour ce magnifique récit, on attend la suite avec impatience !